Sans la musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)


mercredi 2 décembre 2009

Porcupine Tree et Tony Levin au Transbo le 26 novembre


TONY LEVIN m'a serré la main ! Sans dec ! C'était hier soir, au Transbo. Quelle ne fut pas ma surprise, arrivé en retard, de réaliser que le type rasé et moustachu qui assurait la 1ère partie de Porcupine Tree, c'était Tony Levin himself, avec son nouveau groupe "Stickmen" (Michaël Bernier Chapman, stick and vocals / Pat Mastelotto , drums).A l'issue du dernier morceau ("Elephant's talk"), Tony annonce qu'il va dédicacer après le concert.
Je salue mon ami Michel (qui m'annonce que j'ai raté une reprise de "Red" de
King Crimson) et cours à la dédicace. Tony, décontracté, au milieu de 5-6
pékins. J'achète son dernier opus (10 euros)et m'avance vers lui. Dans mon
meilleur anglais, je dis : "I'm so sorry. I was late and I just heard your two
last tunes".Puis j'embraye, je lui explique que je l'ai vu plusieurs fois jouer
avec Peter Gabriel et même King Crimson. Que j'ai un disque live de lui avec son groupe enregistré à Woodstock (U.S.A.). Il me répond qu'il ne voit pas lequel. J'explique, celui où il reprend du Crimson, du Peter Gab et des morceaux persos. Là ,il a l'air de mieux situer.
Puis je conclus en lui disant : "I will tell a friend who is music player I
met you ( je pensais au bassiste qui enseigne la musique dans mon bahut). He
will be very astonished ! (j'avais mobilisé toutes mes connaissances en anglais)".ET là, il me tend la main en ajoutant "you're very kind ! Thank you !". Mon taux d'adrénaline a explosé. A l'heure qu'il est, je ne me suis pas encore remis.Je suis Levinement heureux
Et puis PORCUPINE TREE
C'était fort. Dans tous les sens du terme : la technique musicale, les décibels, l'illustration visuelle du concert.Sur scène, en plus de Steven Wilson (mince, cheveux longs, l'air grand étudiant), officient quatre autres musicos (basse,
guitare, claviers- Richard Barbieri- et batterie - Gavin Harrison).
En première partie, ils jouent tout le premier CD du dernier opus , "The incident", donc le morceau eponyme (environ une heure), avec une alternance de pièces mélodiques et d'autres très noisy.
Puis, après un entracte minuté de dix minutes (compte à rebours affiché sur l'écran scénique), ils reprennent avec un florilège de morceaux de leur abondante discographie (entre autres, "Fear of a blank planet" et "In absentia"): là, ça tape plus fort encore (métalprog comme dit Michel),ça flashe un max. Je ne connais que deux ou trois titres , donc je suis moins dedans.
Apothéose du rappel (un truc d'In absentia, encore).La seconde partie a duré une heure.On sort lentement (la salle était pleine comme un oeuf). C'est bon de respirer l'air frais après celui saturé de sueur et de respiration du Transbo.

Francois HQSMTL (L'homme qui serra la main de Tony Levin)
Découvrez la playlist porcupine tree avec Porcupine Tree

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