Sans la musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)


lundi 30 avril 2012

Cartel carnage au Périscope















Le Vendredi 27 Avril au Périscope
Ce n'était pas la foule des grands soirs au Périscope, les vacances y étaient pour quelques choses peut être, peu de monde pour venir découvrir la fraicheur de deux ensembles résolument Jazz.

En première partie:  Friday est un jeune groupe dont l'originalité est de se présenter en quartet avec un duo de soliste composé d'un violoncelle et d'un saxophone à côté d'une rythmique contrebasse/ batterie. Une fois le thème posé avec assurance par la rythmique,  le dialogue entrelacé des deux solistes se construit, rugueux mais agréable. Leur musique est syncopée, souvent torturée. On peut regretter que le saxophone parte trop rapidement dans un free-Jazz débridé.

Changement radical d'ambiance avec le quintet Cartel Carnage avec un bon gros son de Rock désarticulé très original. Tout de suite on se dit Waoouf, quelle maîtrise ! , et quelle audace! on pensant à King Crimson ou John Zorn.
Les musiciens sont aguerris, d'un côté la section "rock":  Rafael Koerner à la batterie remplit l'espace d'un son harmonieux et puissant,  associé à la basse inventive d'Alexandre Tomaszewski et la guitare de Fred Maurin, de l'autre côté deux souffleurs empêcheurs de tourner en rock, qui enrichissent le débat de notes bleues Sylvain Bardiau à la trompettes et Sylvain Cathala au saxophone tenor.
Le groupe est adepte du "stop and go" : alternance de moment très forts pleins de fulgurances jouissives et de moment plus calme pour mieux savourer la suite.
Ils ont pris, aussi de King Crimson les plages des albums où il n'y a rien que des bruits mal déterminés et que l'on saute régulièrement, ces moments sur scène sont un peu longs et là on a envie de crier : Y a t'il un compositeur dans la salle ? ... euh et pas seulement par "intermittence"
En guise de rappel Fred Maurin, chaud comme la braise, prend le micro et reprend un morceau des "Berurier noir" : La jeunesse emmerde le front national" avec un beau succès. Bon, si c'était vrai pour toute la jeunesse le FN n'aurait pas atteint 18% la semaine dernière. Moi non plus je n'adhère pas aux idées du FN ( ça c'est politiquement correct); non décidément je crois que comme disait Brassens "le temps ne fait rien à  l'affaire...".     
Longue vie à Cartel Carnage : Audace et impertinence.
Sur jazz-rhone-alpes.com ce billet et les autres chroniques sur les concerts de la semaine. 
JaZZmarc

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