Sans la musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)


lundi 8 juillet 2013

Blues à Vienne

Le Samedi 6 Juillet Jazz à Vienne
Nuit parfaite pour Vienne: la chaleur diurne a chauffé la pierre des gradins et sera restituée jusque tard dans la nuit. Johnny Winter commence à 20 heures 30 pétantes et son set accompagne le coucher du soleil. Parallèle évident entre les deux astres, celui du blues ayant gardé la précision et le feeling de son jeu de guitare mais perdu la voix et la mobilité des jambes ( il fera son entrée et sa sortie de scène sur un siège à roulettes ).
Le répertoire permet de réviser ses classiques: Got my mojo workin', Bonie Moronie, Jumpin' Jack flash, Gimme Shelter, It's all over now, Dust my broom, Highway 61 revisited.
Pas de rappel:Johnny est fatigué.

La surprise vient du deuxième set, celui de Shemekia Copland, fille du célèbre bluesman et fière de
jouer cette musique. Sa présence sur scène est étonnante.
 Physiquement d'abord, moulée dans une jupe rouge et juchée sur d'improbables escarpins à talons argentés. Mais surtout vocalement, la chanteuse ayant un "coffre" renversant. De plus Shemekia explique chacune de ses chansons, celle-ci pour dénoncer la pire des discriminations, la pauvreté, celle-là en souvenir de l'église où allait sa grand-mère, cette autre contre tous ceux qui disent qu'ils aiment Dieu mais semblent détester "everybody else".La diva aura droit à deux standing ovations méritées.




Ce qui rend le passage de témoin à Robert Cray difficile : il s'en tirera avec finesse, professionnalisme et émotion, chantant de merveilleuses ballades ("i'm still a man") et finissant sur "the Forecast".

FrançoisJaZZbof

1 commentaire:

  1. je partage vos impressions sur cette soirée. Mais à part Cray, et quelques morceaux interprétés par Copland, où était le blues ?

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