Sans la musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)


lundi 16 mars 2015

Jazz délocalisé: Omer Klein trio au Duc des Lombards

 Samedi 14 Mars au Duc des Lombards à Paris

Les jazzmen israéliens sont décidément de fameux musiciens sachant marier les mélodies souvent orientalisantes et le swing le plus américain, voire l'énergie scandinave.

Notre époque nous en donne la confirmation avec les deux Avishaï Cohen, l'un bassiste, l'autre trompettiste, ou avec le fabuleux pianiste qu'est Yaron Herman. Omer Klein, pianiste lui aussi , est ma découverte de ce
week-end.  A l'aise dans tous les registres, il s'est entouré du bassiste Haggai Cohen-Milo et du jeune batteur ( 25 ans, c'est lui qui me l'a dit) Amir Bresler.
Comme le disait en son temps le père Corneille, "aux âmes bien nées, la valeur n'attend pas le nombre des années": car le jeune Amir nous a bluffés avec une originalité digne de Max Roach et la puissance  d'un Billy Cobham.
Omer, quant à lui, ne manque pas d'humour quand il présente ses morceaux, dont nous retiendrons Niggun (j'ai oublié son commentaire), Shwaye Shwaye ( "un morceau qui n'a pas vraiment un objectif précis, sinon se détendre"), Fearless Friday ("le morceau éponyme de l'album") et surtout Yemen ("non, pas Yeah man!, mais le nom du pays et, contrairement à ce qu'on pense, c'est le pays qui a pris le nom de mon morceau et pas l'inverse").
Assis dans l'escalier,juste derrière le batteur, nous avons pu admirer la dextérité de ces trois musiciens qui jouent Duke Ellington en rappel et répondent ensuite gentiment aux sollicitations pour des autographes.
                                           
      François Jazzbôf

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