Sans la musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)


samedi 28 mai 2016

Paul Lay Trio à l'Amphi de l'opéra de Lyon

Le Vendredi 27 mai à L'Amphi Jazz de Lyon
 
Avis aux amateurs de Thelonius Monk et de jazz nordique (E.S.T., Gustavsen et consorts), le pianiste Paul Lay, primé en 2014 et 2015, reprend le flambeau de la création.

Associé au bassiste Clemens Van Der Feen, dont le talent à l'archet est plus qu'évident, et du batteur Dré Pallemaerts, dont le jeu est à la fois tout en finesse et rond comme un vieux Saint-Emilion, le jeune prodige nous a offert hier soir, vendredi 28 mai 2016, un de ces concerts pour lesquels l'Amphi est réputé.

Un feu d'artifice de compositions personnelles (Letter for all,Cosas part 1 & 2,Fantasy, Promenade, Point ligne, Dance for 3) émaillé de standards revisités (comme How deep is the ocean).
Certes il ne faut pas être dérouté par l'art de la dissonance, les ruptures de rythme, les instruments indiens comme le (ou la) kenjera (sur lequel est bâti un morceau entier). Mais si on aime la créativité, les mélodies romantiques, les effets de crescendo musical suivi d'un silence ou d'une note résiliente, il faut aller écouter ce trio.
 Un seul regret: le manque d'enthousiasme du public, certes attentif, applaudissant à la fin de chaque pièce, rappelant poliment le trio,mais n'encourageant pas assez les musiciens après chaque solo,ne poussant aucun cri et partant trop vite après la fin du concert.Finalement, si la qualité acoustique reste le point fort de
l'Amphi, l'ambiance ,elle, est dans les petits clubs nichés dans les caves ou les salles improbables.

                           JAZZBOF FROM X ROUSSE

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