Sans la musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)


vendredi 14 juillet 2017

Juan Rozoff à Jazz à Vienne

Le samedi 8 juillet au Théâtre antique à Jazz à Vienne

36°C mesurés et 150°C ressentis ( oui aucune objectivité n'est requise à JRA.com);
la canicule est tombée sur le théâtre antique alors que la soirée Funk s'annonce et ne manquera pas de mettre le feu: Caramba Que calor !

Samedi soir oblige, l'amphi théâtre est plein comme un œuf d'autant plus que cette soirée "hommage à Prince" est assez fédératrice même si notre homme n'est jamais venu Vienne.
Et ça commence par Juan Rozoff surnommé le petit Prince Français.

...euh désolé mais je n'en avais jamais entendu parler, il faut dire que le Monsieur mène une carrière discrète il a 51 ans et 3 albums à son actif en 25 ans de carrière on peut parler ici d'une pression artistique ...légère !


- Costume léopard
- le groove du Prince
- la voix nasillarde du  kid de Minneapolis
- l'entrée à l'américaine pour faire monter la sauce doucement
- et même le chauffeur de salle est là ( ça y est ça leur reprend: faites du bruit !)
L'illusion est éphémère mais le groove efficace.
Le groupe est cohérent, les morceaux sont tantôt en anglais tantôt en français, des compositions et de reprise du prince; il osera même" Girls and boys" l'insolent.
L'exercice pourrait tourner à la pâle copie s'il n'y avait pas l'humour et le second degré en effet Juan Rozoff tout en prouvant son professionnalisme garde beaucoup de recule sur sa performance.
Il est le plus authentique quand il chante en français sur un bon groove une chanson comme: " J'ai envie de te ..."
On peut regretter qu'il ne soit pas plus connu comme d'autres groupes français de la même génération et sur le même registre qui ont eu une notoriété fugitive comme par exemple "Peter and the electro Kitsch band" qui avait même enregistré à 20 ans dans les studios de Prince son album en 92 avec le tube très passager " Dad laisse moi conduire la Cad". 

Juan Rozoff a proposé un bel hommage à Prince depuis la culture française,  avec beaucoup efficacité et de sincérité.
Le public l'a bien compris et lui, a bien montré qu'il était aux anges d'être sur cette scène: "51 ans que j'attends ça!" 
 Merci Jazz à Vienne!       

JazzMarc

Sur jazz-rhone-Alpes.com ce billet et les autres chroniques de la semaine   



  

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire